Francis Scott Fitzgerald
Comme convenu, Nick invite Daisy à boire le thé chez elle. Gatsby a même proposé à Nick un travail bien rémunéré en échange. Mais la nature douteuse du projet pousse Nick a décliner son offre. Gatsby fait tondre la pelouse de Nick par ses employés, et s’inquiète de tous les détails du rendez-vous. Il fait venir des montagnes de fleurs. Deux minutes avant le rendez-vous, il est si nerveux qu’il manque de partir en s’énervant. La voiture de Daisy arrive. Elle entre, rayonnante. Gatsby est sorti, puis fait son apparition. Daisy le reconnaît. Ils sont tous les deux bouleversés. L’émotion est à son comble. Si bien que Nick sort pour les laisser en paix. Lorsqu’il revient, ils sont assis sur son canapé, chacun à un bout. Daisy, visiblement, a pleuré. Gatsby, de son côté, est rayonnant. Il a attendu cinq années ce moment. Ivre de bonheur, il invite Nick et Daisy à visiter sa maison. La jeune femme est émerveillée. Devant les chemises que Gatsby fait venir tout spécialement d’Angleterre à chaque saison, elle tombe même en sanglots : « Cela me rend triste parce que je n’ai jamais vu... Jamais vu de si belles chemises. » Un homme qui vit dans la maison joue du piano pour eux. Il chante une chanson dont les paroles sont : « One thing’s sure and nothing’s surer / The rich get richer and the poor get... children. » Gatsby prend la main de Daisy et Nick retourne chez lui, les laissant seuls tous les deux.
Résumé du chapitre 5 - Gatsby le magnifique
Citations du chapitre 5 - Gatsby le magnifique
« Mais un changement s’était opéré chez Gatsby, qui était tout simplement stupéfiant. Il rayonnait, au sens littéral du terme ; sans dire un seul mot ni faire le moindre geste d’exultation, il irradiait un bien-être nouveau qui emplissait la petite pièce. » (Nick)
« - Je m’arrange pour qu’elle soit toujours pleine de gens intéressants, nuit et jour. Des gens qui font des choses intéressantes. Des gens célèbres. » (Gatsby à Daisy, à propos de sa maison)
« Pas un instant il ne cessa de regarder Daisy, et je pense qu’il réévaluait tous les objets de sa maison selon la qualité de la réaction qu’il pouvait lire dans ces yeux adorés. » (Nick, à propos de Gatsby
« Nul feu, nulle glace ne rivalisera jamais en intensité avec la foule des chimères qui se pressent dans un coeur d’homme.» (Nick, à propos de Gatsby)
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